jeudi 28 février 2008

Belles choses




J'aime ce qui est beau, c'est-à-dire ce qui me semble beau et je me suis souvent posée la question de la maison idéale : aimerai-je vivre dans une maison qui ne soit remplie que de belles choses, selon mon goût?
Eh bien, curieusement, je ne crois pas. Ma maison n'est pas très ordonnée et ranger me demande un effort que je n'ai pas toujours envie de faire.
Je préfère rêver au beau, concevoir des choses belles dans mon esprit, juste pour rêver et me faire du bien.
Dans cette robe, j'aime le col, la taille haute, les poches, tous élements évocateurs d'un passé qui me renvoie à mon enfance : il me semble que ma mère avait de ces robes-là, de ces cols-là, même si je ne les lui ai jamais vus.
Plusieurs blogs modes ont posé, je crois, la question de la portabilité du jaune. Je n'ai toujours pas la réponse, pourtant cette couleur me ravit.
Peut-on tout porter? Et peut-on porter du jaune?

dimanche 24 février 2008

Kimiko Yoshida




















Je découvre, grâce à MarieMagenta, l'artiste japonaise Kimiko Yoshida.
Sur son site, toutes les photos ne rendent pas, selon moi, justice à l'oeuvre. Celle-ci est cependant évocatrice : bien entendu, du Japon, de la floraison des cerisiers, évènements annuel du Japon, du printemps, d'un petit vent que j'imagine frais et chargé de senteurs, de ciel bleu, de quelques chants d'oiseaux peut-être.
Des étudiantes sont allongées dans un parc, sur l'herbe, au pied d'un cerisier en fleurs ; elles rient ; plus loin, un jeune étudiant vêtu de noir les regarde. On ne lit rien dans son regard.

Dans le Nord du Japon, un étroit chemin caillouteux, à côté duquel croît un cerisier magnifique, mène à une veille maison abîmée dont le propriétaire est connu pour son humeur maussade et sa misanthropie. Les pas de sa fille venue lui rendre visite résonnent sur les cailloux, un frottement sourd et régulier, escorté d'un rythme plus inégal : elle a amené avec elle son fils de trois ans, qui trébuche un peu.

vendredi 22 février 2008

Charles Anastase




A quel public s'adresse Charles Anastase?

Ourse polaire

Oui, je pense à un ours polaire en voyant ça, un extrait du défilé Dior été 2008. Les créateurs m'ont toujours fait rêver, dans tous les sens du terme, là je pense flocon, boule de neige, banquise.
Pour aller plus loin peut-être, ce serait la Reine des Neiges, mais en moins effrayante.
J'ai trouvé cette photo marrante...
Naturellement je n'y connais rien et mon avis est celui d'une simple obervatrice mais il n'y a rien de si créteur et fou, comme j'aime... Cependant, une sorte de pureté se dégage de l'ensemble.

jeudi 21 février 2008

Art vivant



















La haute couture, pour moi, est un art, et renvoie, sur des modes variés, à la culture et aux arts plutôt considérés comme majeurs.

Cette photo, extraite du défilé Dior automne-hiver 2006-2007, m'évoque irrésistiblement, à tort ou à raison, je n'ai pas fait d'enquête sur le sujet, le Papageno de la Flûte enchanté. Ah, si les costumes des opéras étaient tous faits par des couturiers !
La coupe et la forme renvoient au Moyen- Age et au XVIème siècle, pas nécessairement tels qu'ils sont, mais tels qu'ils nous apparaissent. La coupe me semble plutôt XVIème, mais le maillage évoque une cotte de maille, et serait plutôt médiéval.
Médiéval aussi, le petit chapeau pointu, malicieusement posé de côté.
Le maquillage rappelle les stars hollywoodiennes des années cinquante, ou une geisha ; et il y a un air très Catherine de Médicis, renforçant encore la coupe de la veste, dans la coiffure.

Je ne me livre pas ici à une analyse poussée, mais je laisse ma fantaisie et mon imagination parler à partir de ces images que je trouve merveilleuses.

lundi 11 février 2008

recherche d'appartement

J'ai accepté d'aider l'une de mes amies, Elodie, dans sa quête d'appartement sur Paris. Elle est déjà propriétaire, et cherche à en acheter un nouveau. les prix ayant flambés, même si apparemment ils ne flambent plus, je suis sciée par les prix annoncés. Sciée.
Néanmoins, j'adore visiter des appartements et je n'ai pas été déçue samedi après-midi. Visites, visites, et visites. Le soir, je n'avais plus de jambes.
Ma copine se stresse pour le choix du quartier. Je n'aime pas les quartiers trop chics. Ils sont vite lugubres et déserts. je n'aime pas les quartiers vieux Paris, ils se transforment trop vite. En fait, j'aime le quartier Strasbourg- Saint Denis, il y a tellement d'étrangers que ça dépayse instantanément, et que ça limite, me dis-je, l'arrivée de personnes qui donnent mauvaise réputation. Mais je ne suis pas trop sûre de ma théorie, qui est en gros : mieux vaut des tas d'étrangers qui bossent à toute heure du jour et de la nuit et donnent une vie au quartier, sur qui on peut compter car les étrangers sont souvent plus serviables que les Français (plus habitués aux problèmes) ; que des Français chics coincés et bornés, ou des Français moyens dont les quartiers sont colonisés par des nouvelles générations glandeurs et emmerdants.
Suis-je trop abrupte dans mon jugement? Quels quartiers de Paris recommanderiez-vous?

vendredi 8 février 2008

Un verre?



Boire un verre après le boulot, j'aime - quand je peux, si les enfants sont casables, chez amis, parents, baby-sitter diverses.
Quoiqu'il en soit, je rêve devant cette phot. Pourquoi? A cause de tout ce qu'elle présuppose. Si j'allais à NY, seule avec Monsieur, si nous flanions, si nous marchions, si nous avons le temps, si nous avions l'argent...
Ce que j'aime dans cette image...
Le reflet évoque le bruit que feraient nos pas sur le sol.
Mes couelurs sobres et douces, ainsi que la hauteur de plafond évoquent l'élégance et un temps où l'espace pouvait être consomé librement.
Le jaune renvoie au soleil et à l'or.
Le noir à l'élégance classique.
Les lampes sont apaisantes.
Les miroirs démultiplient l'espace.

mardi 5 février 2008

Faites du social 1

Notre société doit à sa qualité de succursale française d'une compagnie américaine de pratiquer quelques activités internes destinées à favoriser les liens et relations entre les membres du personnel. Il semble à nos dirigeants américains, pour qui il est aussi difficile de concevoir un monde sans frite, hamburger et social activities qu'il nous l'est de concevoir des gens qui mettent du coca dans le vin rouge sans sourciller, qu'en nous faisant faire des âneries ensemble, nous nous entendrons mieux. L'enfant qui git ainsi, endormi ou mort, en chacun de nous s'éveillera, tel est le présupposé, et nous gambaderons tous dans une frénésie joyeuse et amicale. Comme ce sera bien. Nous nous aimerons, et nous aimerons travailler ensemble, et après nous serons tous des winneurs et la boîte gagnera des sous et nous aussi. Tout le monde sera heureux et nous pourrons alors faire une orgie de frites avec des hamburgers ou peut-êtres des hot-dogs, en versant du coca cola sur notre vin rouge.
Vous aurez noté que je présente une lègère obsession du vin rouge mélangé au coca, ce que je ne cherche aucunement à nier, ayant vécu une expérience traumatisante en la matière, que je narrerai ultérieurement.
Par ailleurs, le manque de temps me contraint hélas à reporter à un post ultérieur le récit de nos activités de socialisation en entreprise.

lundi 4 février 2008

Rien à dire

Aujourd'hui j'ai rien à dire, mais envie de râler. Je suis fatiguée. Tiens, je vais parler de ça. Fatiguée, et marre de l'être.
Mes journées sont terribles. Je me lève à six heures, parfois avant, car j'aime avoir du temps pour me préparer. Debout, je range la cuisine que souvent je n'ai pas fini de ranger la veille, je prépare le petit dèj' des enfants, je bois mon café, le premier, seule, et ça fait du bien de boire son café seule, SEULE, tranquille.
Puis salle de bains, après quelques mouvements qui me reste de mes années de danse de jeunesse et qui m'aident à conserver une certaine souplesse. Salle de bain, douche, nettoyage de peau, la figure, le cou, soigneux, puis crème, crème pour le buste, pour le ventre, on n'est jamais trop prudent, pour le visage, je m'habille, fond de teint, maquillage.
Réveil des enfants, de Monsieur, la journée est commencée. Elle va se continuer toute seule, la journée, jusqu'à neuf heures et demie.
Ces heures sont les seules que j'ai de tranquilles.
Et vous, comment faites-vous pour avoir un peu de tranquillité?