jeudi 31 janvier 2008

Y a des jours !

Ouais, y a des jours c'est pas le jour, même si on peut dire aussi qu'il y a pire, je m'en fous qu'il ait pire, ma vie c'est ma vie, pas celle des autres.
A midi, enfin 13 heures, je déjeune avec un charmant monsieur dans un hôtel chic du VIIIème, je me rends au dit rendez-vous à pied, très grande dame, élégante et chic, talons, jupe, tout comme il faut la femme idéale.
Me tord le pied comme une pomme et me raccroche à une voiture (à l'arrêt) qui se trouvait judicieusement là ; genre poivrote qui ne tient plus de bout.
Ahem. No problemo, je me remets debout dans la dignité la plus totale et je repars, avec une légère douleur au pied, enfin à la cheville.
Tout en marchant, je tente à la fois l'allure grande dame et la prudence pédestre, soit je pose mes pieds élégamment et prudemment sur le trottoir. Essayant de donner une grâce aérienne à tout ça, hein.
Me voilà au rendez-vous, avec un Monsieur et un Petit Jeune, catégorie frétillant, stagiaire ou tout comme. Et là, soudain, la panne, le vide le néant. Normalement nous devons débattre d'un projet.
Naaaaan, spasssa. One again.
Nous Devons Débaaaatre D'un Projet.
Mais juste au début je ne sens plus rien que l'envie de me tirer. Projet de merde. Directeur de mes deux de merde. Petit Jeune de Merde.
De l'autre côté de la rue, à travers les vitre, un clodo sur son banc.
Je me ressaisis, vite l'appart, les vacances, les voitures, l'argent qui manque toujours plus on en gagne, les enfants.
Ah ! ma motivation revient, ouf.
J'ai retrouvé foi en le projet.
L'argent, le fric, le flouze : quelle belle motivation.

mercredi 30 janvier 2008

beauté intérieure

Etre belle, c'est horrible. Alors qu'on serait si bien dans un jog' pourrave mais tiède et confortable. Alors qu'on resterait bien avachie. Alors qu'on voudrait passer la journée à traîner chez soi en ne pensant à rien.
Mais non, non, non, allez les filles, allez !
On s'épile, on se coiffe, on se pomponne, on se perche sur des pompes trop hautes !Et avec tout ça on se lance à l'assaut du métro !
Ouais, c'est la vie, c'est comme ça.
On s'arrange, pour les mecs, pour les autres nanas, pour qu'elles ne nous croient pas nulles, parce que, comme l'a dit Oscar Wilde "le vrai mystère du monde est le visible, non l'invisible".
Moi, je trainerais bien en jog' pourrave, même au taf, mais que vont penser toutes ces petites jeunes, sapées comme des princesses putes, minces comme des lianes, avec des dents affutées qui rayent le carrelage?
Tu rigoles, faut que j'assume à max, à 36 ans je suis déjà vieille, déjà foutue, casée, alors je te raconte pas faut que je bloque tout.
Femme parfaite, beauté divine.
Mode et tout.
Condamnation.

mardi 29 janvier 2008

La mort de Christian, le fils de Marlon Brando

Christian Brando est mort.
Eh ouais. 49 ans. Une vie de merde, quoique bon on dit ça de l'extérieur, mais il était peut-être très heureux, le Christian : il n'a jamais du bosser de sa vie, toujours trainé, toujours fait la fête, si l'on excepte quelques années de prison, ça n'a peut-être pas été si mal que ça. Ou pas.
On n'en revient pas, hein, On peut être riche et fils d'une des plus grandes super star du monde, et avoir un vie de pauvre type. Tout faut la camp. On peut se fier à rien.
Heureusement, tout ça n'est pas pour moi. Je suis à peine riche, je subviens tout juste aux besoins de mes enfants, et aux factures. Mes enfants, thanks God, ne seront pas pourris par l'argent et un entourage intéressé uniquement par ce qu'ils peuvent leur rapporter.
Ouf. Je suis quand même notoirement soulagée d'apprendre ça.
Avec un peu de bol, mes enfants ne mourront pas de pneumonie à 49 ans dans un hôpital pour les pauvres.

One more blog

Depuis le temps que je lis des blogs.
Depuis le temps que j'hésite.
Depuis le temps que je me dis que j'ai pas le temps.
Depuis le temps que je me dis que je ne saurais pas.
Eh bien, je me lance.
Merci, Alia!