mercredi 29 avril 2009

Derain, Collioure


Au pied des collines, les maisons. Un soleil gai de plein midi les illumine. Au premier plan, les fleurs de Provence. Quand je tente de grimper le long d'une telle colline, je dérape et je glisse, les plantes piquantes du sud de la France m'écorchent les mains, et je me demande pourquoi j'ai été aussi bête...

dimanche 26 avril 2009

Vlaminck, restaurant de la Machine à Bougival



Les lieux sont déserts, malgré l'énergie et la gaieté de ce tableau. On attend peut-être, sous la chaleur de l'après midi, que le temps passe, et que vienne le soir, pourque des joueurs de cartes s'installent?

vendredi 17 avril 2009

Vlaminck, Rueil la Gadelière



Cette fois, dans cette rue de village, je suis.... à Combray ! Oui, c'est étrange, n'est-ce pas? Mais c'est ainsi. Il semble être du côté de Guermantes, dans un petit village et sortir pour marcher en direction d'un chemin, ou d'une petite route qui va ensuite serpenter entre les bois.

On pense aux petites maisons de ce village, qui nous accompagne dans notre promenade. C'est charmant. On sent les grilles des maisons, les familles derrière les murs, une place, peut-être, avec des arbres et l'église...

Waouh !

Sur que ça va faire le tour du web et qu'on ne va parler que de ça, mais ça me paraît trop fou pour ne pas le mentionner. Allez lire ce post !


dimanche 12 avril 2009

Derain, Cassis



Explosion de lumière dans ce tableau ! La mer, les pins et le soleil sur les maison. On entend les ciages chanter, l'air vibre... Il faut chaud. le bleau du ciel, celui de la mer... Magnifique.

jeudi 9 avril 2009

Vlaminck,



Encore un tableau de Vlaminck qui me touche.

Pourquoi?

On est sorti se promener, le long de la Seine. Sur l'île. A travers les arbres dénudés, on aperçoit les maisons de l'autre côté. Une péniche passe, va passer ou est passée. Il fait frais. On est un peu triste, car en rentrant chez soi, on est seul.

dimanche 5 avril 2009

Derain, Arlequin et Picasso



Seuls, insolites, ils se détachent sur un paysage morne. On les dirait surélevés par rapport au spectateur. Ils ne sont pas très beau de visages, comme de simples musiciens ambulants, pas spécialement charmeurs. Ils ont l'air sombres, un peu fatigués, ils chantent mécaniquement.

Il faut être un enfant pour y croire, comme il faut être un enfant pour qu'opère la magie des cirques et autres spectacles.

jeudi 2 avril 2009

Vlaminck, rue de village


Je me suis égarée en d'autres lieux, dans mon désir de découvrir d'autres choses, mais un peu perdue. Ces oeuvres japonaises, je devrais en chercher d'autres, mais je ne les aime pas autant, même si c'est intéressant.

Et puis j'ai redécouvert Vlaminck chez une amie ! Le plus bêtement du monde, en prenant un livre sur une étagère.

Ce tableau, par exemple. En photo et sur le web, il ne vaut rien, mais une force merveilleuse s'en dégage.

ça n'est rien d'autre qu'une sage et vide rue de village : avec un ciel clair car c'est l'auromne peut-être.

On y entend le silence des villages. Les sons résonnent et retombent tout seuls dans l'air froid. Si je sors de l'une des maisons, blam ! en fermant la porte, cela fait un claquement qui s'entend partout.

On sent une odeur de bois que l'on fait brûler dans les rues. Je croise une dame, toute de noir vêtue, elle me regarde de biais et me dit juste bonjour, plongée dans des pensées qu'elle estime trop pour ne pas les troubler. Au bout de la rue, je tournerai à gauche, et peu après, j'arriverai à un petit chemin qui me mènera au milieu des champs.