
Je me suis égarée en d'autres lieux, dans mon désir de découvrir d'autres choses, mais un peu perdue. Ces oeuvres japonaises, je devrais en chercher d'autres, mais je ne les aime pas autant, même si c'est intéressant.
Et puis j'ai redécouvert Vlaminck chez une amie ! Le plus bêtement du monde, en prenant un livre sur une étagère.
Ce tableau, par exemple. En photo et sur le web, il ne vaut rien, mais une force merveilleuse s'en dégage.
ça n'est rien d'autre qu'une sage et vide rue de village : avec un ciel clair car c'est l'auromne peut-être.
On y entend le silence des villages. Les sons résonnent et retombent tout seuls dans l'air froid. Si je sors de l'une des maisons, blam ! en fermant la porte, cela fait un claquement qui s'entend partout.
On sent une odeur de bois que l'on fait brûler dans les rues. Je croise une dame, toute de noir vêtue, elle me regarde de biais et me dit juste bonjour, plongée dans des pensées qu'elle estime trop pour ne pas les troubler. Au bout de la rue, je tournerai à gauche, et peu après, j'arriverai à un petit chemin qui me mènera au milieu des champs.